Recette 8 : Ne pas se prendre au sérieux

Cet article va vous donner mon conseil le plus précieux concernant les changements de poste et surtout les promotions. C’est simple, ne vous prenez pas au sérieux ! Nous avons tous vu un ancien collègue être promu, et du jour au lendemain, sans aucun signe précurseur, changer au point qu’on ne le reconnaît plus. Que s’est-il passé ?

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Recette 7 : Rester honnête

Dire « tu ne dois pas mentir », comme j’ai pu le scander à mes deux filles alors en maternelle, serait simplifier le discours et ne pas tenir compte des réalités. Vous ne pouvez pas dire à votre client : « en vrai, tous ces produits, notre concurrent a presque les mêmes, et ils vous reviendront moins cher » ou à votre patron « je pense que vous êtes idiot, et ne comprends pas que vous soyez à ce poste ». Ou du moins, si vous tenez à conserver votre job et votre client.

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Recette 5 : Faire la Différence

Dans les grands groupes, on va être amené à changer de position, plus ou moins souvent.  La majorité d’entre nous (enfin d’entre ceux qui lisent ce blog) espère que la performance dans notre position actuelle va être déterminante pour une future promotion, un prochain poste et plus généralement va faire partie d’une progression de carrière globale.

Cependant, pour mettre les chances de son côté et s’assurer de faire partie de la cohorte des promotions, il y a une chose qu’il faut absolument réussir, c’est faire la différence.

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Où sont passées les femmes en informatique?

Les femmes étaient pionnières de l’informatique mais c’est en 1984 qu’on observe une chute progressive de cette féminisation.

La raison ? L’arrivée des ordinateurs personnels dans les foyers.

Je vous explique tout ca dans mon nouvel article, que vous trouverez ici:

Et les salaires à l’embauche, on en parle?

On entend beaucoup de chose sur les inégalités de salaire entre les femmes et les hommes. On évoque les congés maternités, les progressions moins rapides pour cause de choix de carrière.. Etc.

Mais quid des salaires à la sortie de l’école ? Comment justifier la différence d’environ 2000 Euros pour les jeunes ingénieures ?

J’en parle sur mon blog de l’Usine Nouvelle

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Quels sacrifices les femmes en leadership, surtout dans les domaines de la technologie, ont-elles dû faire pour réussir leur carrière ?

J’ai mis du temps à réfléchir à cette question pour arriver à la conclusion que je n’ai pas sacrifié grand-chose.
Tout d’abord parce que j’ai adoré ma carrière jusqu’à présent et les postes que j’ai occupés – donc les longues heures passées au travail n’ont jamais été des sacrifices.
Ensuite, parce-que je ne pense pas du tout qu’on sacrifie ses enfants à la carrière – on peut très bien mener les 2 de front, sans que l’un ou l’autre en pâtissent. J’ai même écrit un article sur le sujet ici : https://lapetroleuse.com/2018/05…

Par contre, de temps en temps, il faut sauter du train… On avance dans la vie comme dans un train à grande vitesse. On est tellement occupés avec nos tâches de tous les jours qu’on en oublie de se poser la question « Suis-je heureuse ? Est-ce vraiment la vie que je veux ? »
Donc de temps en temps, on s’arrête en gare et on réfléchit, à la vie, ce qu’on veut vraiment, ce qui nous motive. Et on fait ça quand tout va bien, pas au moment de la crise, il est trop tard.
J’essaye de faire un point régulier et j’ai fait de grands changements dans ma vie à la suite de ces points. Grâce à ça, j’ai jusqu’à présent réussi à garder un équilibre vie privée/pro qui me satisfait sans avoir eu à faire de sacrifice.

À quoi ressemble le cheminement de carrière d’une femme dans le domaine de la technologie, en particulier dans les postes de direction ?

Je n’ai pas l’impression que ma carrière ait été très différente de celle d’un homme vu de l’exterieur. Vu de l’intérieur, c’est une autre histoire. Tout d’abord, il faut se “voir” manager. Beaucoup de femmes ont assez peu de confiance en elles et ne vont pas se mettre en avant pour les promotions. Ou pire, vont refuser des opportunités quand elles se présentent. J’ai rencontré beaucoup de femmes qui l’avaient fait.. mais aucun homme jusqu’à présent.

Donc les femmes ont pour beaucoup un vrai travail à faire sur elles mêmes.

Ensuite, il va falloir gérer la pression societale de mener une carrière tout en ayant des enfants. (Voir l’article que j’ai écrit sur le sujet : Enfant ou carrière, il faut choisir… ou non – La Petroleuse)

Il va peut-être falloir gérer le fait d’avoir une meilleure carrière que son partenaire. Heureusement de plus en plus d’hommes l’acceptent mais j’ai rencontré des femmes pour qui c’etait compliqué..

Une fois que tout cela est réglé, on peut s’occuper de son boulot. Déjà, on est légitime. Sinon on ne serait pas là! Donc rien à prouver. A personne. Juste faire son boulot le mieux possible. Ensuite, on va certainement être confrontée au biais inconscient. La, ça dépend trop du biais pour donner des règles générales. Mais une bonne dose s’humour généralement aide bien. Et pas de paranoïa. Ne pas prendre systématiquement les attaques au boulot pour des attaques personnelles. Toujours penser jusqu’à preuve du contraire que la personne est bienveillante et veut le bien de la société. Bien sûr, une fois que le contraire est prouvé, ne pas hésiter à sortir les dents.

Sinon, savoir qu’on va être certainement plutôt seule. Seule femme de la réunion, du projet.. etc. Et s’armer pour cela.

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire le métier que vous faites ?

Mon métier actuel est Directrice Santé Sécurité d’un grand groupe industriel, présent dans 80 pays. Nous sommes une industrie dangereuse et les pays dans lesquels nous travaillons n’ont pas toujours une culture sécurité très forte.

J’ai pris ce job car, après 30 ans dans des postes opérationnels à travers le monde, j’ai développé une vraie passion pour la santé sécurité. J’ai dirigé des opérations au Nigeria, Angola, en Chine, bref dans des pays où malheureusement les morts industriels ne sont pas rares

Sauf que je refuse cette fatalité. Et surtout je savais que la pire chose qui pouvait m’arriver en tant que manager, était que quelqu’un meure dans une de mes opérations et que j’en ai une part de responsabilité. Soit parce que je n’ai pas mis en place les processus adéquats, soit pour ne pas avoir formé les gens comme il fallait.. etc.

Comment peut-on continuer à se regarder le matin dans la glace avec un tel poids sur la conscience ?

Le temps aidant, j’ai décidé d’en faire mon métier. Le nombre d’incidents a beaucoup réduit depuis ma prise de poste grâce aux plans d’action que j’ai mis en place. Quelle plus belle récompense que de savoir qu’on a contribué à sauver des vies ?

Pouvoir combiner travail et valeurs – le rêve !