Pendant longtemps, on a demandé aux femmes dirigeantes de se comporter… comme des hommes. Pendant longtemps, les seules qui parvenaient à atteindre des postes clés, étaient des pionnières, qui avaient ouvert la voie à la machette (oui, je parle bien de la jungle des entreprises) et qui avaient pour seul modèle des hommes. Alors, pour se faire accepter dans ce monde très masculin, elles calquaient leurs comportements sur leurs collègues.

Et si nous essayions pour une fois le contraire ? 

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Un commentaire

  1. travaillant en chine je n’ai jamais vraiment ressenti ce clash homme/femme (j’aime pas utiliser le mot sexisme, je ne pars jamais du principe qu’on me sous estime à cause de mon sexe)
    au contraire j’ai toujours eu une vie plus facile car je suis une fille dans un domaine très masculin, les hommes toujours aimable sur mes projets et prêt à me donner un coup de main, même à un haut niveau de responsabilité

    ce n’est que récemment que j’ai commencé à avoir des problèmes sur des nouveaux projets transversaux avec des collègues allemand, les PM allemands étant vraiment désagréables, condescendants (borderline sexiste voire même totalement…) et qui essayaient de me prendre pour une poire en nous pousser tous les coûts pour augmenter leur marges
    j’ai laissé couler au début au nom de la coopération interne, après quelques mois de ce régime j’ai commencé à remettre tout ce petit monde à sa place parce que ça va deux minutes

    il s’est avéré que mon N+1 directeur Asie, a fait une communication globale (dans mon dos) que j’étais un manche et qu’il comptait sur eux pour s’imposer et prendre les choses en main
    ironiquement ils ont foiré leur projet et c’est moi qui ai du aller à leur rescousse

    sérieux c’est à se demander comment j’arrive à faire tourner la branche chine toute seule
    en fait je pense qu’il est regrette son choix mais est bloqué avec moi par manque d’alternative
    il imaginait mettre en place une assistante glorifiée qui permettrait son micro management à distance, alors que je suis totalement autonome et que le marché chinois demande des réactions rapide…
    il est autant frustré par mon mutisme que moi par son paternalisme

    j’ai du mal à imaginer un type de management non agressif quand on a l’impression d’être Arthur dans Kaamelott

    mais la situation actuelle m’a fait comprendre certaines nécessités du management, mais qui ne correspondent pas avec mes valeurs (il n’y a pas d’exemples concret dans l’article, mais je pense que ça correspond à la problématique des silencieuses talentueuses qui montent l’échelle)

    – communiquer sur ses actions et réussites: oui, mais… je déteste les gens qui se vantent, et sérieux si je peux le faire probablement n’importe quel glandu avec deux sous de jugeote aussi, il n’y a pas de quoi se la péter
    – savoir créer le besoin, si on fait plus que ce qui nous est attribué on tue la nécessité de promotion ou d’augmentation: oui, mais… c’est petty comme attitude, c’est quand même l’opposé de la coopération
    – faire des mises en scènes/reporting pour montrer au management à l’étranger (ou non directe) qu’on manage: oui, mais… un leader naturel a pas besoin de le montrer, les gens suivent naturellement, ça devrait être obvious, il n’y a que les gens qui doutent de leur leadership qui en font un foin

    plus j’avance, plus je suis désabusée et je me dis que c’est pas fait pour moi

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